วันจันทร์ที่ 2 ธันวาคม พ.ศ. 2556

La baie du Mont-Saint-Michel


Érigé sur un îlot granitique, au beau milieu d'une baie immense, envahie par les plus grandes marées d'Europe, le Mont-Saint-Michel défie les siècles, véritable lieu de mémoire français.

Le Mont-Saint-Michel est avant tout une commune de France, située au sud-ouest du département de la Manche et de la région Basse-Normandie. L'architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le troisième site touristique le plus visité de France (derrière la tour Eiffel et le château de Versailles), avec près de 3.5 millions de visiteurs par an, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco.

La baie

Le Mont-Saint-Michel se dresse au cœur d'une immense baie envahie par les plus grandes marées d'Europe. À la limite entre la Normandie et la Bretagne, située entre Cancale et Granville, d'une superficie d'environ 500 km2, la baie du Mont Saint-Michel  constitue la plus vaste  étendue française de prés salés et de polders. Elle se distingue par une amplitude exceptionnelle entre la marée haute et la marée basse -jusqu'à 15 mètres en période d'eaux vives-. Elle offre une grande diversité de milieux naturels et dévoile  une faune, une flore, des lumières exceptionnelles.

Les marées dans la baie du Mont-Saint-Michel ont de quoi impressionner : d'une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient, la mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite. L'expression consacrée est « qu'elle revient à la vitesse d'un cheval au galop ». Aujourd'hui le Mont-Saint-Michel n'est entouré d'eau et ne redevient île qu'aux grandes marées d'équinoxe, cinquante-trois jours par an, pendant quelques heures. Afin de lui rendre son statut originel, d'importants travaux d'aménagement de la baie ont été lancés en 2005 (nouveau barrage sur le Couesnon, travaux de désensablage et de retrait de la digue route et du parc de stationnement)  et permettront, à l'horizon 2015, de rétablir le Mont Saint-Michel en île à part entière ! 

Le village

Sur le flanc sud du rocher, à l'abri de murailles datant des XIIe et XVe siècles, le village recense  un grand nombre d'habitations classées au titre des monuments historiques, de petits musées locaux, des commerces touristiques. Les  visiteurs  peuvent  emprunter le  chemin de ronde, jalonné de petits jardins protégés et y admirer un  magnifique point de vue du littoral. Sans oublier de déguster les spécialités locales, tels que l'agneau de pré-salé ou l'omelette de la Mère Poulard, qui y ouvrit son auberge en 1888.

L'abbaye

C'est à la demande de l'Archange Michel, "chef des milices célestes", qu'Aubert, évêque d'Avranches aurait construit et consacré une première église, le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s'établit sur le rocher. L'église préromane fut élevée avant l'an mil. Au XIe siècle, l'église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord. Au XIIe siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l'ouest et au sud. Au XIIIe siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste, à la suite de la conquête de la Normandie, permit d'entreprendre l'ensemble gothique du Mont-Saint-Michel, « la Merveille » : deux bâtiments de trois étages, couronnés par le cloître et le réfectoire, qui constituait le vrai lieu de vie des moines. Au XIVème et XVème siècle, la guerre de cent ans rendit nécessaire la protection de l'abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de trente ans. Le chœur roman de l'église abbatiale, effondré en 1421 fut remplacé par le chœur gothique flamboyant à la fin du Moyen-Âge. Remaniée jusqu'au XVIIIe siècle, l'abbaye bénédictine syncrétise au mieux les styles carolingien, roman, gothique flamboyant et classique. Devenu prison sous la Révolution et l'Empire, cet ensemble architectural exceptionnel a bénéficié d'une politique de restauration soutenue depuis son classement au titre des monuments historiques, en 1862. Au sommet de l'église, une statue de bronze doré, figurant le saint éponyme terrassant le dragon, culmine à 170 mètres au dessus de la mer depuis 1897. C'est l'œuvre d'un sculpteur français, Emmanuel Fremiet, ajoutée lors des premiers grands travaux de restauration de la fin du XIXe siècle.



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